Salut Titou !
Pas dit que tu te rappelles de moi, je suis (ou j'étais) de l'église Évangélique de Lyon (de la même union que la tienne 😉 ), on s'est croisé quelques fois quand j'étais encore assez jeune. De mon coté depuis le temps j'ai fais des études en électronique puis en informatique, j'ai été formé à la sonorisation par Jean-Luc Battista (un ingé son qui travaille exclusivement dans le milieu chrétien) et je travaille maintenant en tant que tech son et lumière pour différentes boites de presta et artistes chrétiens.
Super ton tuto ! Je relève quelques approximations mais je ne doute pas de tes connaissances, c'est tellement dur de simplifier les choses !
Quelques précisions qui, je pense, méritent d'être dites quand même pour éviter à ceux qui te liront de faire des erreurs :
- Pour le gain attention aux consoles numériques. Beaucoup de consoles numériques (pas toutes) n'affichent pas le niveau en dB Vu mais en dB fs or en dB fs le 0 n'indique plus la valeur cible mais la valeur max à ne surtout pas atteindre (et la saturation numérique est particulièrement moche et destructrice). Il n'est pas toujours indiqué si le vu mètre est en dB vu ou dB fs mais on reconnait tout de suite l’échelle du dB fs car elle s’arrête à 0, il n'y a rien au dessus. Et dès lors il faut viser environs le -12 ou -16dB.
- Pour rester sur le gain, vous allez vite vous en rendre compte mais les musiciens (surtout amateurs) ont tendance à envoyer beaucoup plus en live qu'en répète. C'est quelque chose qu'il faut réussir à prévoir pour éviter que le niveau ne se retrouve dans le rouge et que l'ont soit obligé de retoucher au gain. Là dessus j'ai envie de dire qu'il faut se faire sa petite expérience pour déterminer quelles sont les sources les plus sujettes à ce phénomène et parfois aussi s'adapter aux différentes personnes.
- Pour ce qui est de préserver les enceintes, au delà de ne pas monter le fader de master au delà de 0dB je dirais qu'il faut surtout surveiller le niveau moyen de sortie de la console et à nouveau ne pas être trop au dessus du 0dB vu (qui correspond déjà à +4dBu !). Et ne pas oublier d'utiliser ses oreilles, une enceinte qui souffre ca s'entend. D'ailleurs les enceintes actives sont généralement protégées, si le son baisse tout seul c'est que l'enceinte se préserve, il ne faut alors surtout pas monter à la console pour vouloir compenser !
- Attention aussi si votre église pense à passer aux ears. Quand on place deux enceintes au creux des oreilles des musiciens les larsens peuvent devenir réellement dangereux ! Il vaut donc mieux éviter le mélange ears+wedges, positionner correctement les enceintes de façade pour qu'elles ne rayonnent pas sur scène et avoir quelqu'un à la console qui sait un minimum ce qu'il fait.
- Peut être aussi qu'il faudrait écrire un tuto sur les dB parce qu'on sait bien que dans l'imaginaire collectif dB = puissance sonore. Du coup avec tous les dB qu'on a sur une console et que tu es bien obligé de citer dans ton tuto je pense que beaucoup vont se perdre !
Après j'ai bien envie de lancer deux petits débats =) :
1/ Tu présentes la manière électroniquement logique de gérer les gains, mais comme tu le sais il y en a beaucoup d'autres. Pour ma part je préfère donner un gain plus bas aux instruments qui seront moins forts dans le mix pour avoir ensuite mon fader autour de 0 et non autour de -20 et être ainsi plus précis sur le placement de l'instrument dans le mix (en particulier si la console est équipée de fader 80 ou 60mm). Ca me permet également de retrouver une certaine logique pour mes envois retour (si pré-fader), en effet si ma base de mix est avec disons tout mes faders de tranche à -5dB alors je sais que je retrouve cette base de mix dans un retour en mettant tout les envois à une même valeur.
2/ Débat bien plus grand, pour ma part je suis un fervent défenseur du mixage des retours en post-fader dans certains contextes et en particulier dans la majorité des églises. Et ce pour un paquet de raisons :
- Le but de la musique dans la louange me semble être de planter une ambiance, faire planer une atmosphère et bien souvent c'est fait en partie de manière improvisée/spontanée. Mais comment est-ce que les musiciens peuvent parvenir à "improviser" ensemble quelque chose si de base ils n'entendent pas tous la même chose et comment peuvent-il créer une ambiance en salle s'ils n'ont aucune idée de ce qu'entendent les gens dans la salle ? Dans l'absolu de bons musiciens devraient être capables de jouer en entendant presque la même chose que le public. Dans la pratique certains instrument ont besoin d'avoir quelques dB d'eux-même supplémentaire en retour mais partir d'une même base pour tout le monde (salle et plateau) permet de réellement jouer ensemble.
- Le mixage post-fader permet également de créer un vrai dialogue entre les musiciens et le sonorisateur. Le leader de louange peut se faire depuis la scène une vraie idée de ce qu'il se passe en salle et peut donc demander des corrections de tout type au sonorisateur de manière à ce que le son colle mieux à ce que veux transmettre le groupe. Et cette communication continue de manière non-verbale en live, si le sonorisateur baisse un instrument durant la louange le musicien l'entendra et comprendra qu'il se place mal dans le mix mais un musicien pourra également jouer plus fort et signifier au sonorisateur qu'il est actuellement mal placé dans le mix. On est plus en train de se faire la guerre en montant ou baissant des choses dans le dos les un des autres mais on travaille tous ensemble, chaque action est mise en lumière aux yeux des autres pour pouvoir progresser tous ensemble au fil des louanges. Evidemment c'est un peu utopiste mais l'église n'est pas un lieu de rêve =)
- Le sonorisateur n'est plus en train de gérer 7 mixes (façade et 6 retours, parfois bien plus) et de devoir faire attention à ce que lorsque le guitariste électrique fait son solo il soit à la fois plus fort en face mais aussi dans les retours car les musiciens ont besoin d'entendre correctement le solo ou encore que le mixage face et retour change en fonction de la voix qui lead le titre en cours. C'est encore plus important en cas de larsen, plus besoin d'essayer de trouver quel sont les micros et retours qui larsens ensemble (ca peut être long, désagréable, dangereux et casser du matériel). En post fader tout ce que l'ont fait en face se répercute en retour, pour toutes ces situation on a donc pas à toucher 15 boutons, on peut réagir instantanément.
- Puisque le son au plateau est devenu cohérent avec le son de façade la pollution mutuelle devient bien moindre. En effet on oublie bien trop vite que lorsque quelqu'un ne s'entend pas dans son retour c'est toujours par rapport à autre chose, ca peut être les autres instruments dans son retour mais aussi le retour d'à coté ou le son de la façade. Une fois que tout est cohérent le problème devient bien moindre.
Bref, je pourrais continuer longtemps, je pensais pas écrire un tel roman ^^
J'attend les réactions =)
Et rien à voir, mais je trouverais ça dommage que ton tuto se perde dans les méandres du forum, je ne sais pas s'il y a une solution pour éviter ca ?
Salut à vous deux,
Déjà merci Titou pour ton tuto très complet !
J'ai moins d'expérience que vous "derrière la console", mais voici mon humble contribution aux débats :
- pour le réglage des gains, je tente d'obtenir pendant la balance des gains qui correspondent déjà au mix global, pour avoir tout mes faders à 0dB (ou -6dB selon les consoles), que je peux alors adapter pendant le live avec un repère fixe sur toutes les voies (un peu ce que tu décris Rémi il me semble)
- pour le Pré/Post fader dans les retours, je pense qu'il ne faut pas être dogmatique effectivement car ça dépend de tellement d'éléments (musiciens amateurs/pros, technicien amateur/pro, complicité musiciens/technicien, acoustique du lieu et donc interférences façade/retours, etc.). En général je recommande le "Pré" aux personnes que je forme à la console, sauf si les musiciens leur demandent explicitement du "Post". Quand je suis de l'autre côté de la console (clavier+voix) et que j'ai un technicien avec qui je suis à l'aise, je lui demande d'être en "Post" dans mon retour (ça m'évite d'avoir un piano qui gueule dans mon retour sur les passages calmes !)
Je serai preneur de votre science sur les dB d'une console (pour ma part je maitrise surtout les dB fs et les dB SPL pour la diffusion !)
Hello tout le monde
Comme promis voici un "petit" article sur le décibel. Petit parce qu'au fond il y aurait tellement de trucs à dire ... mais il fait déjà quelques lignes et peut paraître complexe ! Le but n'est pas forcément de tout comprendre assimilé mais plutôt de comprendre les généralités et peut être de soulever des questions concrètes auxquelles je (et d'autres j'en suis sur) répondrais avec plaisir.
Bonne lecture !
L’outil logarithmique Décibel
Avant de commencer à voir ce qu’est le décibel (dB pour les intimes) il faut déjà voir ce que n’est pas le décibel, et ça risque d’en étonner certains mais le décibel n’est pas une unité de mesure de la puissance du son ! Le dB est en réalité un outil mathématique qui peut s’appliquer à n’importe quelle unité de mesure pour créer une nouvelle unité qui aura des caractéristiques différentes. Je sais c’est confu mais je vais m’expliquer.
Intéressons nous un instant à la mesure du niveau sonore. On appel aussi le niveau sonore « pression acoustique » car physiquement le son est une variation de pression, or l’unité de base de mesure d’une pression est le Pascal. Mais voici quelques niveaux de la vie de tout les jours en Pascal :
⁃ 0,00002 Pa c’est à peu près le son le plus faible que l’oreille humaine peut entendre.
⁃ 0,01 Pa une personne qui parle
⁃ 1,1 Pa une personne qui crie
⁃ 3,5 Pa le bruit maximale que peut produire une voiture (légalement)
⁃ 6,3 Pa le bruit d’un marteau piqueur
⁃ 632 Pa bruit d’un avion à réaction au décollage
⁃ 20 000 Pa bruit d’une fusée au décollage et également seuil approximatif de destruction de l’oreille humaine.
On comprend tout de suite qu’utiliser le Pascal pour parler de son ne va pas être pratique du tout ! Et je prend ici le cas de la pression sonore comme exemple d’illustration mais dans le son la majorité des grandeurs physiques posent le même problème : la tension, les coefficients multiplicateurs, le rendement des enceintes...
Et c’est pour cela qu’on fait appel à l’outil logarithmique qu’est le décibel !
Pour créer une unité avec le décibel il suffit de définir (arbitrairement) combien vaut le 0 dB et à partir de là l’outil mathématique nous indique qu’une variation de 1 dB équivaut à une variation de 12%.
Le dB SPL
On a par exemple créé le dB SPL (sound presure level) en fixant que 0dB SPL correspondrait à 0,00002 Pa (donc le son le plus faible audible). Et du coup si on reprend nos mesures du quotidien (bon j’avoue la fusée ça dois pas être le quotidien de tout le monde!) :
⁃ 0 dB SPL c’est à peu près le son le plus faible que l’oreille humaine peut entendre.
⁃ 54 dB SPL une personne qui parle
⁃ 95 dB SPL une personne qui crie
⁃ 105 dB SPL le bruit maximale que peut produire une voiture (légalement)
⁃ 110 dB SPL le bruit d’un marteau piqueur
⁃ 150 dB SPL bruit d’un avion à réaction au décollage
⁃ 180 dB SPL bruit d’une fusée au décollage et également seuil approximatif de destruction de l’oreille humaine.
C’est tout de suite plus simple pour discuter de son, non ?
Et c’est pas tout ! Le dB à cette capacité de transformer les multiplications en additions : en ajoutant 6dB on multiplie la grandeur physique par deux.
Si vous avez compris ça, vous avez compris le principal ! Mais voyons ensemble les autres unités communes basées sur le dB.
Les dB A et dB C
Pour rester sur la pression acoustique, il y a encore un problème avec le dB SPL, c’est que notre système auditif réagis très différemment aux différentes fréquences du son. La puissance ressentie avec un son de 100dB dans le grave sera très inférieur au ressentie d’un son de 100dB dans l’aigüe. On a donc créé des courbes compensatrices de ce phénomène et créé autant de nouvelles unités :
⁃ Le dB A, va énormément accentuer les fréquences autour de 3khz car se sont les fréquences auxquels nous sommes le plus sensible. Le dB A est surtout adapté pour la mesure de niveaux faibles (notre oreille ne réagis plus pareil à fort niveau). Il est par exemple beaucoup utilisé pour mesurer la nuisance des appareils électro-menagers. C’était également uniquement les dB A qui étaient légalement limités en concert avant 2017.
⁃ Le dB C va présenter une pondération moins accentuée que le dB A et va mieux correspondre à la pression ressentie pour les forts volumes. Il est, depuis 2017, lui aussi limité (mais plus haut que le dB A) ce qui empêche l’abus de basses fréquences en concert.
⁃ Et beaucoup d’autres qui sont très peu utilisés ou ne présentent pas vraiment d’intérêts...
A titre informatif aujourd’hui le niveau maximal autorisé en concert est de 102 dB A et 118 dB C tout deux en moyenne glissante sur 15min.
Oublions maintenant la pression sonore pour s’intéresser aux dB qu’on a sur nos consoles.
Le dB (tout court)
Le dB seul est juste un coefficient multiplicateur. On a fixé que 0dB correspondait à un coefficient de 1. On trouve ce dB au niveau du bouton de gain, des départs auxiliaires, des egaliseurs ou encore du fader de tranche. Ici le dB nous simplifie énormément les calculs, si par exemple j’ai le gain de ma tranche à 32dB et le fader à -10dB il me suffit de faire une soustraction pour savoir que j’applique au final une augmentation de 22dB à mon signal; alors que si les consoles était en gain linéaire mon gain serait à 40 et mon fader à 0,315 et l'augmentation total serait de 40x0,315... nettement moins facile à faire de tête !
Le dB vu (Volume Unit)
Ici c’est une tension, avec 0dB vu = 1,23V. Ce n’est pas toujours indiqué mais c’est ce dB qui est utilisé sur la graduation du « vu-mètre »sur la consoles analogiques et certaines numériques.
Le dBu (Unloaded)
Encore une tension, cette fois-ci 0dBu = 0,775 v et du coup 0dB vu = 4dBu.
On va retrouver le dBu typiquement sur le réglage de la sensibilité d’entrée d’un amplificateur.
Le dB FS (Full Scale)
Le dB FS est un peu particulier, on ne le trouve que sur les appareils numériques, beaucoup de consoles numériques utilisent le dB FS sur leur vu-mètre et ici on a fixé le 0dB comme étant la valeur maximum que peut gérer l’appareil (donc a ne jamais dépasser !). On reconnaît facilement un vu-mètre en dB FS au fait que la graduation s’arrête à 0. Il n’y a du coup pas de valeur universelle du 0 dB FS, cela dépend de la conception de l’appareil, mais de manière générale on admet que -16 dB FS vaut environs 0dB vu (donc +4 dBu).
Je pense qu’on a fait le tour des différents décibels qu’on utilise régulièrement avec nos équipement audio
Quelques applications
Maintenant voyons quelques données intéressantes et calculs pratiques :
1/ Une enceinte en hauteur donne une couverture plus homogène.
Lorsqu’on calcul géométriquement la propagation du son on se rend compte qu’a chaque doublement de distance le son perd 6 dB SPL. Cela veut dire que si une enceinte produit 100 dB SPL à 1 mètre, on aura 94 dB SPL à 2m, 88 dB SPL à 4m etc.
Du coup imaginons un cas simple ou nous aurions une unique paire d’enceinte située à 1m du premier rang et 16m du dernier rang. Calculons la pression acoustique que recevrait le premier rang si nous souhaitions avoir 84 dB SPL au dernier rang :
84 dB SPL à 16m => 90 dB SPL à 8m => 96 dB SPL à 4m => 102 dB SPL à 2m => 108 dB SPL à 1m.
Ca fait tout de même 24dB d’écart entre le premier et le dernier rang c’est énorme ! Et le premier rang va se manger 108 dB SPL, c’est pas rien !!
Il y a plusieurs solutions dans ce cas là, mais en gardant une unique paire d’enceinte si le lieu nous le permet il suffit de la suspendre à disons 5m de haut. Pythagore nous indique que le premier rang sera alors à 5,1m de l’enceinte et le dernier rang 16,8m. Recalculons donc la pression au premier rang en gardant 84 dB SPL au dernier rang :
84 dB SPL à 16,8m => 90 dB SPL à 8,4m => 96 dB SPL à 4,2m.
Sans même faire un calcul précis on peut dire que la différence de pression entre premier et dernier rang a été réduite à moins de 12 dB SPL ! (Le calcul précis serait 20xlog(16,8) – 20xlog(5,1) = 10 dB SPL de différence entre premier et dernier rang.)
Attention tout de même, pour le placement d’une enceinte il y a également d’autres paramètres à prendre en compte, en particulier la directivité de celle-ci.
2/ Parler de la puissance d’une enceinte (en Watts) n’a aucun sens !
Vous avez sûrement remarqué que depuis que les ampoules classiques (à incandescence) ont été interdites nous utilisons des ampoules LED ou « à économie d’energie » qui consomment beaucoup moins pour la même intensité lumineuse !
On comprend alors qu’il ne suffit pas de dire « j’ai une ampoule de 10 watts » pour qu’on puisse se faire une idée de la lumière produite. 10 watts d’une ampoule à incandescence ca peut faire une petite lampe de poche pas très puissante alors que 10W d’une ampoule led de qualité fera un éclairage suffisamment puissant pour une cuisine ou salle de bain !
Et bien pour nos enceintes c’est exactement pareil ! Pour s’en rendre compte il suffit de savoir qu’un doublement de la puissance par 2 n’amène qu’une augmentation de 3dB SPL.
Prenons d’un coté l’enceinte professionnelle Nexo PS15 R2 qui admet 2000W d’amplification et peut produire un son de 136 dB SPL.
De l’autre l’enceinte semi-professionelle Yamaha S215V qui admet 2000W d’amplification et peut produire un son de 132 dB SPL.
Alors on pourrait se dire que 4dB SPL ce n’est pas énorme, mais pour une augmentation de 4dB SPL avec une enceinte donnée il faudrait multiplier la puissance par 2,5 donc il faudrait que la Yamaha S215V puisse supporter 5000W pour produire la même pression acoustique qu’une PS15 R2…
Attention tout de même, les dB SPL peak d’une enceinte n’ont rien de réels, ils sont au mieux calculés en extrapolant des mesures (chez les marques sérieuses comme Nexo et Yamaha) et au pire totalement fantasmées (chez les marques bas de gamme comme Behringer ou pire encore Ibiza). Et le dB SPL ne dira évidement rien de la qualité du son non plus …
Super explication aussi et bien propre... Bravo Joachim.
Bon tout ça est bien entendu réservé à un public averti. Ces tutos sont très complets et technique... Ou faut avoir déjà un esprit scientifique etc...
Je pense qu'on a satisfait la curiosite de quelqu'uns.. Enrichi la connaissance d'autres (ce qui est le but bien sûr). Et malheureusement perdu aussi beaucoup d'autre ....(trop complexe pour eux, du moins pour l'instant).
Pour ceux qui démarrent tout juste à être derrière une console pour aider dans leur église ou autre et qui n'êtes pas trop scientifique, n'ayez pas peur je suis sur qu'on peut vous aider aussi...
À la limite on pourrait faire des sujets de sono à différents niveaux... Débutant et confirmé... À voir avec l'admin stephane.
Qu'en pensez vous ? Suivant les questions et le niveau on pourrait repondre de façon plus ou moins complexe...
À vous de voir
Bon, petit retour d'expérience pour ma part. Nous avons acheté il y a quelques années déjà une Allen GLD80 avec un rack numérique AR2412. On remplaçait alors une 01v96 vieillissante et devenue trop limite (en nombre d'aux, en fonctionnalités, qualité sonore, enregistrements...).
Bref, de prime abord c'est une bonne table. Plastic un peu cheap mais c'est la mode ! Le rack numérique nous permet de tirer quelques câbles réseaux et de retirer les torons précédents : trop classe. Les applis pour iPad pour gérer chaque retour, les retours ME-1...
Quelques années après, le constat est mitigé : nous avons des faders qui bougent tous seuls. Donc sur la table nous avons dû condamner des pistes. Evidemment plus sous garantie depuis, nous avons envoyé en réparation, et là surprise au bout d'un mois : impossible d'avoir les pièces. Il s'agit de cartes qui servent à piloter les faders et les knobs. En fait, Allen n'assure plus le suivi des pièces !
Pour cet achat nous avons été conseillé par des gens sérieux qui sont eux aussi surpris et dégoutés. Que dire : pas de chance ? D'autres modèles chez Allen ont acquis une solide réputation - Les iLive par exemple - mais ce "petit" modèle (pour lequel il faut quand même déjà vendre un rein) est de moins bonne qualité.
Aujourd'hui c'est devenu problématique pour les sonorisateurs à cause du caractère imprévisible. Nous essayons de budgéter une nouvelle table mais on part de nouveau sur un budget à 13k€. Quand bien-même on aurait voulu changer de table on aurait passé celle là dans une salle de répétition, ou pour une salle de réunion #2. Là non.
Je ne sais pas si vous aussi vous avez ce type de contrariétés ! Quelles sont vos expériences ?